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Avions hybrides: la start-up VoltAero en redressement judiciaire
information fournie par Boursorama avec AFP 14/10/2025 à 08:15

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

La start-up française VoltAero, qui développe de petits avions hybrides (carburant-électricité), a été placée le 7 octobre en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de La Rochelle, après avoir été déclarée en cessation de paiement le 25 septembre.

"Je suis attristé et en colère. Nous étions très bien partis au salon du Bourget et avons été victimes de circonstances défavorables", a témoigné lundi auprès de l'AFP son PDG Jean Botti, un ancien d'Airbus, confirmant une information du journal Sud Ouest.

L'entreprise fondée en 2017 préparait la production en série d'avions cinq places électriques-hybrides Cassio 330 dans son usine d'assemblage à Rochefort, qui fonctionnent sur le principe des automobiles hybrides rechargeables.

Lors de la dernière édition du salon de l'aéronautique, VoltAero avait annoncé un investissement de SEDC Energy, entité du gouvernement de l'État malaisien du Sarawak dédiée aux énergies nouvelles et du groupe français ACI, spécialiste de l'ingénierie et de la fabrication industrielle.

Cet accord tripartite prévoyait notamment la création d'un centre d'assemblage régional d'avions électriques hybrides Cassio en Malaisie. "ACI devait devenir actionnaire de VoltAero. Sauf que nous avons eu la mauvaise surprise d'apprendre leur redressement judiciaire dont nous sommes les victimes collatérales", explique le PDG.

"Maintenant il va falloir trouver rapidement des alternatives. Le projet est super, la feuille de route est bonne, nous avions tout de même convaincu le groupe japonais Kawasaki Motors. C'est une transition qui permet de protéger nos employés. Je veux croire qu'on va réussir à trouver une solution", ajoute-t-il.

Jean Botti regrette qu'aucun investisseur français ne se soit manifesté. "L'Etat et la région Nouvelle-Aquitaine nous aident, mais pas le secteur privé", déplore le cofondateur de cette start-up qui compte actuellement 35 salariés.

3 commentaires

  • 10:21

    Malaise en Malaisie..


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